Maël Rüegsegger
Président du comité du 1er mai 2025 et membre du comité de la Jeunesse socialiste
Maël, 22 ans en mai (c’est un signe !), membre de la Jeunesse socialiste genevoise (JSG) depuis 2 ans, et de son comité depuis un an, a été élu Président du comité du 1er mai pour l’édition 2025.
Après un CFC de menuisier, il fait actuellement son service civil chez Caritas où il arrive, au sein de l’atelier menuiserie, à poursuivre ses deux aspirations : dans son domaine de formation et dans le social.
Le 1er mai, il connaît depuis la poussette. C’était « SA » journée avec son grand-père Jean-Pierre, camarade et figure du syndicalisme genevois qui nous a quitté-es il y a deux ans un mois de mai (encore un signe !). Inspiré par la gauche radicale, Maël pensait rejoindre d’autres mouvements pour ne pas faire comme tout le monde dans la famille. Mais il a finalement rejoint la JSG grâce à l’esprit des membres qui ont su le convaincre.
De fil en aiguille, le jour où le Comité du 1er mai se cherchait un président et où on lui a dit qu’il fallait un regard plus jeune pour assumer la responsabilité en 2025, il a répondu présent. Parce que ce mois de mai résonne avec les souvenirs de journées ensoleillées, aux odeurs de sardines grillées avec le grand-père qui allait sérer des pognes à la fin du défilé avec tou-tes les camarades de lutte qui se battent toute l’année et qui ont un jour annuel pour faire la fête et décompresser.
Joli hommage rendu à l’aïeul « grande gueule têtue » qui s’est toujours battu pour ce qu’il pensait juste, s’est engagé à fond sur le plan syndical ET politique et pour qui la présence et les batailles dans la rue étaient aussi importantes que celles autour d’une table de négociation ou dans une enceinte politique. C’est grâce à lui que Maël a compris que s’impliquer et se battre sont importants si on veut que ça change.
Belle leçon aussi pour les plus âgé-es sur la sincérité et sur le travail invisible qui permet d’aboutir à une mobilisation collective. Maël a pris conscience de la nécessité de participer, avec l’appui du secrétariat de la CGAS, à l’organisation, aux discussions avec les partenaires, bref à toute cette préparation (qui va des demandes d’autorisations, aux placements des stands et dans le cortège, la communication, les prises de parole ou le choix du thème,…). Celle-ci est indispensable pour démontrer l’engagement sincère de la JS (mais aussi des autres partis) dans le combat pour tout-es les travailleur-euses.
L’objectif pour 2025 : que la JSG ait son propre bloc et banderole s’il y a assez de membres présent-es ! Et aussi que nous vivions un 1er mai où le PS portera haut la voix avec un grand nombre de camarades, jeunes ou moins jeunes, présent-es et faire un joli clin d’œil intergénérationnel. Merci Jean-Pierre pour ce bel héritage laissé au parti et belle suite à toi Maël !
Portrait rédigé par Eloisa Gonzalez
