Résider à Vernier, commune riveraine de Genève Aéroport (AIG), et siéger comme représentant du Parti socialiste genevois au Conseil d’administration (CA), c’est porter une double casquette : celle d’un habitant confronté aux réalités des nuisances aériennes et celle d’un militant engagé pour un avenir équilibré. L’AIG est un moteur économique pour notre canton, mais son rôle doit être redéfini à l’aune des valeurs socialistes : justice sociale, respect des riverain-es et ambition
écologique.
À Vernier, le bruit des avions rythme nos vies. Si l’AIG génère des emplois, il ne peut ignorer les impacts sur les habitant-es des communes limitrophes. Ma position au Conseil d’administration est claire : prôner un développement modéré de l’aéroport au bénéfice notamment des déplacements en train. Cela signifie limiter l’expansion démesurée, renforcer les restrictions sur les vols de nuit – une revendication historique du PS – et investir dans des technologies antibruit, favoriser les collaborations avec différents partenaires comme les CFF et les autres aéroports proches. Les riverain-es, souvent issu-es de milieux populaires, ne doivent pas payer le prix d’une croissance aveugle.
L’urgence climatique impose des choix audacieux et la législation actuelle ne permet ni de limiter l’offre, ni de renchérir les billets d’avion. Dès lors, l’AIG s’est fixé un objectif d’émissions nettes zéro d’ici 2050. Mais les belles paroles ne suffisent pas : il faut des actions concrètes, comme l’électrification des opérations au sol, une meilleure desserte en transports publics pour désengorger les abords de Cointrin, une meilleure gestion des parkings et la prise en compte de l’impact de l’aviation dans les prix des billets. Les habitant-es riverain-es méritent un air plus sain. Le contrat d’objectifs voté en début de mandat fait un pas dans la bonne direction.
L’AIG, ce sont aussi ses employé-es : bagagistes, technicien-nes, agent-es d’accueil, employé-es administratif-ves. Ces travailleurs-euses, souvent modestes, sont les chevilles ouvrières de l’AIG. Au CA, je m’engage à protéger leurs droits, à garantir des salaires équitables et à lutter contre la précarité. Le PS porte cette mission : renforcer le modèle social de l’AIG, où la dignité du travail prime sur le profit à tout prix.
Représenter le PS à l’AIG, c’est pousser, de l’intérieur, pour un aéroport qui allie développement maîtrisé, respect des riverain-es, ambition « net zero » et soutien aux salarié-es.
