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OUI à une traversée pour toutes et tous !

La Ville de Genève est aussi appelée à voter ce 24 novembre. La question : acceptez-vous la passerelle piétonne du Mont-Blanc ? L’enjeu : faut-il une infrastructure sur la Rade réservée à une mobilité douce ? Le Parti socialiste répond 2 X OUI !

La traversée de la Rade, un serpent de mer dont Genève a le secret ? En réalité, un projet bien concret : la passerelle piétonne du Mont-Blanc, un projet architectural attractif et de grande qualité pour les mobilités de demain, qui rend le lac aux habitant-es. Les camarades du PS Ville de Genève ont accepté à la quasi-unanimité le soutien à la passerelle. Le projet lauréat d’un concours, signé Pierre-Alain Dupraz, est devisé à 54 millions, dont seule la moitié sera à charge de la Ville.

Les piétons au cœur de la mobilité !
Enfin une infrastructure réservée aux piétons ! Plus dense canton de Suisse, Genève doit mieux reconnaître ses piéton-nes, qui représentent une part significative des déplacements (presque 40 %). La passerelle sera une traversée réservée, de haute qualité, permettant de relier les deux rives rapidement et en sécurité.

Pour un lac accessible, sans privilèges
Dans un canton où 60 % des rives sont inaccessibles au public, une telle passerelle fait office de belvédère paisible, loin de la circulation, offert à toutes et tous. Un banc est prévu tout le long de la traversée afin de profiter encore plus de la rade, de la vue sur le lac et les montagnes.

Trop cher ? Pas ici ? Pas maintenant ?
Certaines oppositions expliquent que ce projet date d’hier, qu’une telle passerelle ne servirait à rien. Alors que Genève connaît de nombreuses canicules ces dernières années, cette traversée est une vraie bouffée d’air pour les mobilités douces. Des voix affirment qu’il suffit de supprimer une piste voitures et tout serait réglé. Si seulement ! Avec un canton plus rétif aux mobilités douces, où les transports publics genevois sont les plus lents de Suisse, le climat politique est régressif et cette solution est actuellement illusoire. Côté finances, la Ville se porte bien, ses comptes 2023 sont bénéficaires (200 millions en 2023) ; le coût de cet ouvrage est un faux problème. Cette passerelle n’a donc rien d’un caprice, c’est une infrastructure essentielle. La refuser enverrait un signal catastrophique au sujet des mobilités douces, qui sont écologiques, silencieuses, bonnes pour la santé et plus sûres pour aujourd’hui et pour demain !

Timothée Fontolliet
Commission sport
Olivier Gurtner
Conseiller municipal en Ville de Genève — Président de PRO VELO Genève

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