Pas touche au salaire des personnes en formation!
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Le Parti socialiste s’est fortement mobilisé pour que cette initiative si nécessaire soit acceptée. Les sondages sont favorables mais il n’est pas encore temps de se reposer car une initiative exige la double majorité du peuple et des cantons.
De plus, le taux de participation à Genève est pour l’instant encore assez faible. Il faut donc motiver nos concitoyennes et concitoyens à voter.
Les infirmières et infirmiers s’engagent pleinement pour notre bien-être et notre sécurité et nous les avons vivement applaudi-es durant la première vague de la pandémie. Mais cela ne suffit plus ! Le manque de personnel, les conditions de travail stressantes, l’absence de reconnaissance concrète peuvent avoir raison des plus résistant-es.
Actuellement, 11 000 postes ne sont pas pourvus dans les soins. D’ici à 2030, il faudra environ 70 000 soignant-es supplémentaires. C’est la raison pour laquelle la Confédération et les cantons doivent investir massivement dans la formation et la formation continue. Le contre-projet indirect prévoit de dégager 1 milliard durant les huit prochaines années ce qui permettrait d’augmenter le taux de couverture des besoins en personnel de 43 à71 %.
C’est un pas dans la bonne direction mais qui sera inefficace si l’on n’améliore pas les conditions de travail et si l’on n’agit pas pour obtenir une rémunération adéquate des prestations de soins.
Le contre-projet indirect ne prévoit pas non plus de mesures pour augmenter la dotation en personnel. Pour garantir la qualité des soins, il faut suffisamment de personnel infirmier dans tous les secteurs. Or, quatre personnes sur dix quittent leur profession prématurément. Si l’on veut que l’investissement dans la formation porte ses fruits, il est donc indispensable de revoir la planification des horaires et de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale.
C’est pourquoi l’initiative répond parfaitement aux enjeux actuels posés par la situation des soins infirmiers afin de garantir la pérennité de notre système de soins.
Le 28 novembre, soutenons sans réserve l’initiative car il est légitime que la société prenne soin de celles et ceux qui nous soignent !
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