NON à EFAS le 24 novembre
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Plus de vingt pour cent de la population suisse renonce aux soins dentaires pour des raisons financières. Face à ce constat, nous avons déposé l’initiative « Pour des soins dentaires accessibles à toute la population » qui est composée de 3 éléments simples.
Premièrement, renforcer la prévention des maladies bucco-dentaires. Deuxièmement, créer un service du médecin-dentiste cantonal chargé de mettre en place un plan d’action pour promouvoir la santé bucco-dentaire. Et enfin, octroyer un chèque annuel de 300 francs à toutes et tous les bénéficiaires de subsides d’assurance-maladie qui ne reçoivent aucune autre aide équivalente, à faire valoir auprès d’un ou d’une médecin-dentiste ou d’un ou d’une hygiéniste.
La majorité de droite du Grand conseil a refusé notre initiative et décidé d’y opposer un contreprojet. Contreprojet qui a été construit à la hâte, sans aucune consultation sur son contenu définitif. Alors, que propose le contreprojet ? Des modifications législatives vides, qui ne font que mettre par écrit ce que l’Etat a déjà la capacité de mettre en œuvre. Simplement mettre l’existence de la santé bucco-dentaire dans une loi ne va pas améliorer l’accès aux soins. Le contreprojet n’aborde absolument pas la prestation directe à la population demandée par l’initiative. Les personnes qui sont actuellement hors des catégories qui peuvent recevoir de l’aide continueront à ne pas recevoir d’aide.
Mais on n’en reste pas là : surprise de dernière minute, le groupe du Centre, peut être motivé par les élections imminentes, dépose un amendement général 24h avant les débats finaux. L’amendement général vise à mieux structurer la prévention pour les mineurs de moins de 16 ans et proposer un financement partiel des soins dentaires pour cette population. On peut saluer le fait que le Centre ait osé proposer une prestation directe à la population et une véritable réflexion sur la question. Cependant, cette proposition est trop restrictive par rapport à la demande de l’initiative qui vise enfants et adultes. De surcroît, les mineurs de moins de 16 ans sont déjà celles et ceux qui bénéficient du plus d’aides et de mesures pour les soins bucco-dentaires. Certes, le service auprès des adolescentes et adolescents manque de structure et nécessite une vraie refonte, mais le Conseil d’Etat a d’ores et déjà prévu des mesures et un budget dans ce sens.
Chères et chers camarades, si nous voulons véritablement améliorer la prévention et la santé bucco-dentaire pour la population qui est contrainte de renoncer à ces soins, nous devons appeler à soutenir l’initiative et refuser ce contreprojet cosmétique !
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