Les loyers à Genève sont trop chers et ils ne cessent d’augmenter.56 % de la population ne peut pas se permettre les loyers à disposition sur le marchées loyers à Genève sont trop chers et ils ne cessent d’augmenter.56 % de la population ne peut pas se permettre les loyers à disposition sur le marché [1]. À
chaque changement de locataire, les loyers augmentent en moyenne de 8 % [2], et les bailleurs trouvent ainsi des nouveaux prétextes pour résilier les baux afin de relouer plus cher. Les bailleurs profitent de la pénurie de logement pour augmenter leurs profits en spéculant sur la rareté et le besoin fondamental de se loger.
Mais le logement est un droit et un besoin fondamental, pas une marchandise !
Pour obtenir des loyers plus bas, il faut développer massivement les logements en main de maîtres d’ouvrage d’utilité publique : des propriétaires qui n’ont pas pour but de s’enrichir, mais de loger les gens à prix coûtant. C’est ce que proposait l’ASLOCA dans son initiative de 2015 « Davantage de logements abordables », acceptée à Genève en 2020 mais refusée au niveau fédéral.
Les coopératives d’habitation font partie de ces maîtres d’ouvrage d’utilité publique. Sans but lucratif, elles sortent les immeubles de la spéculation et fixent les loyers en fonction des coûts. Résultat : à Genève, les loyers coopératifs (hors logements subventionnés) sont en moyenne 40 % plus bas que ceux d’autres bailleurs. Et surtout, ils restent durablement abordables et sont sortis de la logique spéculative. Les habitant-es, en tant que coopérateurs-rices, participent aux décisions concernant leur immeuble, ce qui renforce la démocratie et la qualité des immeubles.
L’initiative « Pour plus de logements en coopérative » veut augmenter cette part à 10 % du parc genevois. Aujourd’hui, nous n’en sommes qu’à 5 %, bien loin des 20 % atteints par la ville de Zurich.
Les milieux immobiliers combattent cette initiative à grand renfort d’arguments fallacieux qui se résument pourtant simplement à : laissez-nous continuer à faire du profit sur vos logements.
Le 28 septembre, mobilisons-nous pour leur dire avec force : nos logements ne sont pas vos marchandises !
[1]Wuest-Partners, Immo-Monitoring 2024
[2] Statistiques de l’Office cantonal des statistiques
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