Faisons baisser les loyers !
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Lors de la plénière de la semaine dernière, la majorité de droite a décidé de laisser les locataires précaires sur le carreau.
Alors que des centaines de millions d’aide aux entreprises ont été votés par le Grand Conseil ces derniers mois, la majorité de droite a, par contre, refusé l’aide financière aux locataires proposée par l’Asloca et le parti socialiste. Une aide sous forme de prêt à taux zéro, remboursable sur 7 ans, qui n’aurait d’ailleurs, pour ainsi dire, rien coûté à l’État mais qui aurait été déterminante pour les locataires dont les pertes de revenus occasionnées par le COVID-19 les placent dans l’incapacité de payer leur loyer. Ces locataires se retrouvent donc directement menacé-es par une résiliation de leur contrat de bail et une expulsion de leur logement. En plus d’être profondément inique, cette posture de la droite aura pour conséquence de faire plonger des centaines de personnes dans la grande précarité. Or, au-delà du désastre humain que cela représente, le coût de cette extrême précarité sera, à terme, bien plus important pour la collectivité que les quelques centaines de milliers de francs qui auraient été nécessaires pour la mise en œuvre de ce soutien financier.
Toutefois, nous sommes parvenus à faire adopter une motion, socialiste elle aussi, pour lutter contre les expulsions de locataires. Le MCG, sans doute soucieux de faire oublier la claque qu’ils avaient infligé aux locataires la veille, s’est finalement rallié à la gauche pour soutenir cette motion. Si l’acceptation de cette motion est sans nul doute un succès pour le PS et pour les locataires, elle est malheureusement non contraignante et son application est aujourd’hui entre les mains du Conseil d’Etat.
Mais en dépit d’un chemin on ne peut plus sinueux, le groupe socialiste est déterminé à se battre pour assurer un soutien et une protection des locataires, durant cette crise du COVID mais également sur le long terme afin de concrétiser le droit au logement inscrit dans la Constitution. La résolution du PS qui demande une prolongation du délai de paiement des loyers de 30 à 90 jours comme ce fut le cas lors de la première vague est toujours à l’ordre du jour du Grand Conseil. Par ailleurs, l’Alternative entend redéposer, avec quelques modifications mineures, le projet de loi d’aide financière aux locataires. Finalement, l’Asloca a déjà annoncé travailler sur une initiative inspirée de ce projet de loi afin d’instaurer dans la loi, et de manière pérenne, le principe des prêts de l’État aux locataires en défaut de paiement de manière à « prévenir plutôt que guérir » les cas d’expulsion des locataires de leur logement.
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