La politique communale, un enjeu pour tous-tes

Le 23 mars, à Veyrier comme ailleurs dans le canton, la campagne des élections aux conseils municipaux a pris fin. Cette campagne a été bien sûr ma première en tant que candidat et son issue fut personnellement tant réjouissante que surprenante: mon âge m’avait en effet semblé être un handicap, et l’idée que l’on peut décemment espérer être élu à tout âge dans une instance de ce type me paraît un fait très rassurant. C’est là, à mes yeux, une preuve d’une acceptation bienvenue de la diversité des profils dans la société, des diversités qu’il me semble absolument nécessaire d’encourager sans relâche, comme le fait si souvent le PS.

Tout a donc commencé en début de l’année dernière, lorsqu’est arrivé le moment de réfléchir à une candidature, et ce durant mon année de maturité. Après quelques hésitations sur la date à laquelle il fallait être majeur et quelques passages à la Rue des Mouettes, est venu le temps de l’élaboration d’un programme de législature; un moment majeur tant il permit de faire le point, de se forger une idée plus précise des voies que nous suivrons, des obstacles, aussi, qui se dresseront sur notre route durant 5 ans. Les choses se sont ensuite accélérées début janvier, lorsque la campagne à proprement parler a commencé. Une occasion nécessaire de discuter de politique et de visions de la société; une occasion aussi, à titre personnel, de briser la glace, de combattre ma timidité. Le 23 mars, après plusieurs heures d’attente, j’ai appris avec émotion mon élection.

Alors la réflexion sur la législature à venir a repris de plus belle: ainsi, alors que Veyrier se densifie, avec les Grands-Esserts notamment, la gauche rose-verte tente d’encourager des solutions nouvelles quant à la gestion de services publics municipaux (notamment par la municipalisation des crèches, question étudiée actuellement en commission, ou encore le rétablissement d’un office postal), quant à l’offre culturelle (par la création d’une commission dédiée au conseil municipal, ou par l’exigence d’une riche collection et d’espaces importants pour la future bibliothèque), quant aux mobilités douces (avec les nouvelles pistes cyclables et la nouvelle ligne 49), ou encore sur les équipements ludiques et sportifs destinés aux enfants et aux jeunes. En somme, ici comme ailleurs, le combat ne fait que commencer, dans un hémicycle qui promet de n’être pas des plus favorables à la gauche. Ici comme ailleurs, donc, un seul mot d’ordre qui tienne: courage et ténacité, il nous en faudra en effet pour mener à bien nos projets respectifs dans toutes les communes du canton durant 5 ans!