Le comité genevois pour l’Initiative pour la Responsabilité Environnementale prend acte du refus de l’Initiative par la population Suisse et la totalité des cantons. La Jeunesse Verte exprime sa vive inquiétude face à ce résultat, révélateur d’un manque d’intérêt pour les enjeux environnementaux, malgré l’urgence que ceux-ci représentent. Elle souligne que si l’heure n’est pas à la gestion raisonnée des ressources naturelles, l’humanité finira par en subir les conséquences sous la pression des forces naturelles. Ainsi, le comité adresse ses vœux de succès aux Initiatives pour les multinationales responsables et pour place financière suisse durable, initiatives pour construire un avenir soutenable.
Le comité genevois pour l’Initiative pour la Responsabilité Environnementale prend acte du refus de l’Initiative par 70% de la population Suisse et la totalité des cantons. L’Initiative lancée par les Jeunes Vert·e·x·s Suisse appelait à inscrire dans la Constitution suisse le principe des limites planétaires, demandant que la protection de l’environnement devienne enfin une priorité et qu’elle fixe le cadre de notre économie et de notre société dans un délai de dix ans. Cela signifie que la Suisse devait produire et importer de manière à ne consommer que les ressources qui n’excèdent pas leur capacité de renouvellement.
Les initiant·e·x·s expriment une profonde inquiétude face à ce résultat, révélateur d’un désintérêt pour les causes environnementales malgré l’urgence que celles-ci représentent. Alors que la communauté scientifique est unanime sur l’urgence climatique, appelant à une transformation radicale des modes de consommation, et que la CEDH a récemment condamné la Suisse pour son inaction face à aux crises environnementales, le pays demeure inerte et ne semble adopter aucune mesure ambitieuse.
Retard préoccupant de la Suisse
Malgré une réduction des émissions par habitant·e·x en Suisse ces dernières années, ces efforts restent insuffisants. Les gaz à effet de serre ne s’arrêtent pas aux frontières, et l’empreinte du pays dépasse largement son territoire. Or, la droite genevoise s’oppose à toute mesure en faveur de l’environnement : aucunes mesures ne sont prises concernant la pollution de l’air et du bruit liée au trafic automobile, elle refuse un suivi rigoureux des objectifs climatiques et encourage un développement incontrôlé de l’aéroport. Plus largement, elle défend un modèle économique fondé sur une croissance insoutenable. Pendant ce temps, des pays comme le Danemark, l’Uruguay et le Costa Rica misent sur un approvisionnement énergétique composé à plus de 80 % de sources renouvelables. Les solutions existent et la Suisse accuse un retard préoccupant et irresponsable. Il est impératif de s’engager pleinement dans la transition écologique et de s’aligner sur les efforts collectifs déjà en marche à l’échelle internationale.
Défendre nos ambitions environnementales
Si cette Initiative n’a pas convaincu la population Suisse, le comité reste fermement engagé dans la lutte pour un avenir plus durable. Il continuera à porter des projets ambitieux visant à réduire l’impact environnemental du pays, notamment à travers les Initiatives pour des multinationales responsables et pour une place financière suisse plus durable. La transition écologique nécessite un engagement collectif et immédiat. Nous appelons donc citoyennes et citoyens·x, entreprises et responsables politiques à rejoindre ce combat essentiel. Ensemble, nous pouvons faire de la Suisse un acteur exemplaire en matière de justice climatique et de durabilité. L’heure n’est plus à l’attente, mais à l’action.
Pour plus d’informations :
- Margot Wohnlich, coprésidente des Jeunes Vert·e·x·s Genève
