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Les jeunes candidat-e-s socialistes aux manettes pour rédiger un manifeste

Sois jeune et exprime-toi ! L’avenir de notre pays, voire de notre planète, se joue dans les décisions que nous prenons aujourd’hui. Le monde que connaîtront les jeunes demain se décide donc maintenant. Le Parti socialiste genevois, via ses deux candidat-e-s les plus jeunes de la liste pour les élections nationales, Aurélie Friedli (29 ans) et Romain de Sainte Marie (33 ans), font part des revendications qui seront les leurs s’ils sont élus. Une jeunesse forte, une jeunesse dynamique, une jeunesse qu’il faut entendre ; telles sont les clés d’un avenir prometteur pour notre pays !

Droit de vote fédéral à 16 ans

L’Autriche et le canton de Glaris l’ont fait ! Le sujet fait actuellement débat dans plusieurs parlements cantonaux. La mobilisation des jeunes, notamment pour le climat, est grandissante. Donnons-leur donc l’occasion de s’exprimer par les urnes et franchissons le pas :  fixons le droit de vote dès 16 ans au niveau fédéral. La démocratie doit fonctionner sur la plus grande base possible pour favoriser une meilleure représentation de chacun et chacune. A 16 ans, les jeunes possèdent déjà leur liberté religieuse et sexuelle. Ils et elles décident de leur avenir en matière de choix de formation et d’avenir professionnel. Et surtout, leur capacité de discernement est totale. Alors, donnons concrètement la parole aux jeunes et ne faisons pas semblant de les écouter.

En finir avec les stages non cadrés

L’insertion professionnelle des jeunes devient de plus en plus difficile. Selon les chiffres de l’OCDE, environ 8% des 15-29 ans seraient en recherche d’emploi. Les stages non ou faiblement rémunérés précarisent les plus jeunes qui cherchent à obtenir l’expérience professionnelle tant demandée dans le monde du travail. Ils ou elles passent de stages en stages pendant plusieurs années. Cette pratique doit cesser et le droit fédéral doit interdire la pratique des stages ne s’inscrivant pas dans le cadre de formation ou de processus de réinsertion socio-professionnelle.

Introduire une allocation d’initiation au travail

En parallèle, les moyens liés à l’insertion des jeunes doivent être augmentés. Ainsi, une allocation d’initiation au travail (AIT) renforcée pour les jeunes doit être développée et prise en charge par le chômage. Cette allocation doit permettre, via une aide financière, une insertion stable et pérenne dans le marché du travail.

Développer les échanges linguistiques entre les différentes régions

La cohésion d’un pays passe par la compréhension entre ses habitant-e-s. Force est de constater que les jeunes des différentes régions linguistiques parlent davantage anglais entre eux qu’au moyen d’une des langues nationales. Les échanges linguistiques entre les différentes régions en cours de formation doivent donc être une priorité pour renforcer l’apprentissage des langues nationales. La Confédération agit déjà au moyen de l’agence nationale Movetia, mais les moyens doivent être renforcés pour permettre à chaque jeune d’effectuer un séjour d’une durée suffisante dans une autre région linguistique.

Un congé pour les pères afin de favoriser l’emploi des jeunes femmes

Trop de jeunes femmes subissent des discriminations à l’embauche du fait qu’elles devraient s’absenter lors d’un éventuel congé maternité. En introduisant un congé parental de 38 semaines avec une part réservée aux pères, jeunes femmes et jeunes hommes seraient plus égaux face aux craintes des employeurs de voir leur futur-e employé-e bénéficier d’un congé de longue durée. En outre, en offrant un congé parental de 38 semaines, avec une partie réservée à chaque parent, on soutient les familles et on permet une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie familiale. Ce congé de 38 semaines est préconisé par les membres de la Commission fédérale de coordination pour les questions familiales (COFF) se basant sur 140 études scientifiques. Le remplacement des parents sur leur lieu de travail est une question d’organisation au sein des entreprises et ne doit en aucun cas freiner la mise en place d’un tel congé.

Des transports publics gratuits jusqu’à 25 ans

Pour préserver notre climat, des mesures drastiques doivent être prises immédiatement. La mobilité fait partie des piliers sur lesquels il faut agir ; il faut repenser nos habitudes de transport. Permettre aux moins de 25 ans d’utiliser les transports publics gratuitement contribuerait à réduire les transports individuels à moyen terme : en incitant les jeunes à utiliser les transports publics, on ancre des habitudes durables d’utilisation des transports en commun et de mobilité douce. La gratuité des transports est également un soutien à la cohésion sociale et permet une égalité des chances entre jeunes quel que soit le village ou le quartier où ils-elles vivent. La ville de Fribourg a instauré cette mesure pour ses élèves, instaurons-la au niveau national.

Pour plus d’informations :

  • Aurélie Friedli, candidate au Conseil national (076 461 01 66)
  • Romain de Sainte Marie, candidat au Conseil national (079 395 23 85)
  • Caroline Marti, Vice-présidente du Parti socialiste genevois (079 796 36 23)
Thématiques associées: Éducation et formation , Mobilité

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